ON NE NAÎT PAS C…, ON LE DEVIENT

Djeha

 

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Pendant que les Américains, en année électorale, font profil bas, les Français (et les Anglais) haut-parleurs mais vassaux parfaitement soumis, constatent combien il est contreproductif de défendre des intérêts qui ne sont pas les siens. Washington laisse les Israéliens parader et montrer leurs biscotos mais leur retire discrètement toute possibilité d'intervention. On sait ce qu’il en est de la « productivité militaire » israélienne - sans la logistique des Vème et VIème flottes US - qui n’effraye que les pleutres congénitaux qui ont peur de leur ombre. Des assassins surarmés qui respectent scrupuleusement la doctrine britannique du très fort au très faible: ne jamais engager un combat sans la certitude absolue d'avoir le dessus.

 

« Retiens-moi ou je fais un malheur » Tu parles !

 

Naturellement, tout dépendra du résultat des urnes en novembre prochain: le lobby juif US fait tout pour remplacer au Bureau Ovale l'inapte Obama par un WASP sioniste habituel.

 

Quand aux Français, il ne faut surtout pas se faire d'illusions au cas (loin d'être certain) de l'arrivée d'un socialo à l'Elysée.

 

Hollande ne reviendra sur quasiment aucune des décisions de son prédécesseur :

 

- Retour de la France dans l'OTAN,

 

- Attaques contre la Libye, la Syrie, l'Algérie, appui à la contre-révolution en Tunisie et en Egypte (nos amis Tunisiens et Egyptiens voient bien comment leurs autorités passent sous les fourches caudines des Saoudiens et des Qataris) ;

 

- Soutien indéfectible à Israël et aussi aux amis d'Israël (Emirats, Arabie Saoudite, Jordanie...)

 

- Traité de Lisbonne, "règle d'or", retraites, privatisations, dérégulations financières et marchandes, flexibilité du travail, remplacement de la langue française par l’anglais partout où cela est possible (ce qui souligne -non un parti pris douteux en faveur de la littérature ou de la poésie britanniques- mais un alignement stratégique sur le monde libéral anglo-saxon : les déclarations londoniennes de Hollande la semaine dernière ne relèvent pas de la tactique mais expriment des axes constitutifs des socialistes depuis Mitterrand et à y bien voir, depuis la SFIO et la politique menée par Léon Blum, qui a favorisé objectivement l’arrivée de Pétain et le choix de la collaboration, sans compter l’aide indirecte apportée à Francisco Franco).

 

- La liste des déconvenues n’est pas finie. Par exemple, l’université française se construit de grands châteaux en Espagne. Or, tout le monde sait que les socialistes espagnoles ont tout fait pour faciliter le retour des conservateurs. Et ce pauvre pays est sur les rotules. Pareil en Allemagne, en Grèce, en Grande Bretagne...

 

Partout où ils passent les socialistes - en dehors de rares positions courageuses individuelles - laissent la même facture. Ils ont toujours été les alliés de facto de ceux qu’ils prétendaient combattre et ceci depuis juillet 1918 et les débats agités autour des Accords Brest-Litovsk. Ça s’est conclu en France par la scission de 1920. Tout le reste en découle. On sait ce qu'il en fut en 1924 en Italie et en 1933 en Allemagne...

 

Ci-dessous en Hollande (SIC !!!) un exemple tiré de la brulante actualité.

 

Djeha, L.

 

 

Démission du chef de l'opposition travailliste néerlandaise

Reuters, L. 20 février 2012, 15h19

 

AMSTERDAM, 20 février (Reuters) - Le chef de file de l'opposition travailliste néerlandaise, Job Cohen, a annoncé lundi qu'il démissionnait de la direction du parti et renonçait à son siège de député, en expliquant qu'il n'avait pas été en mesure de contribuer à l'adoption de réformes. Le Parti travailliste a apporté un soutien essentiel au gouvernement minoritaire libéral et chrétien-démocrate lorsqu'il a fallu s'accorder au plan européen sur des plans d'aide financière à certains pays de la zone euro. La chute des travaillistes dans les sondages depuis les élections de juin 2010 avait suscité des critiques à l'encontre de Job Cohen et de son action à la tête du parti. (Gilbert Kreijger; Eric Faye pour le service français)

 

L'armée américaine juge une attaque contre l'Iran "prématurée"

Reuters, D. 19 février 2012, 21h29

 

WASHINGTON, 19 février (Reuters) - Le principal conseiller militaire américain juge "prématurée" une attaque militaire contre l'Iran, l'intention des autorités de Téhéran de se doter de l'arme atomique n'étant selon lui pas avérée. Interrogé dimanche sur la chaine CNN, le général Martin Dempsey, chef d'état-major des forces armées américaines, a estimé que l'Iran était un "acteur rationnel" et qu'il est donc plus approprié pour les Etats-Unis et leurs alliés de s'en tenir aux sanctions économiques et à la diplomatie pour le convaincre de ne pas développer un programme nucléaire militaire. "Je crois qu'il n'est pas clair (que l'Iran veut se doter de la bombe atomique) et que sur cette base, il serait prématuré de décider que le moment d'intervenir militairement est venu", a dit le général Dempsey.

L'hypothèse d'une opération militaire israélienne dès le mois d'avril a récemment été évoquée par le secrétaire américain à la Défense, Léon Panetta. "Je suis convaincu qu'ils (les Israéliens) comprennent notre inquiétude quant au fait qu'une attaque à ce moment-là serait déstabilisatrice et ne leur permettrait pas de parvenir à leur objectif à long terme", a commenté le général Dempsey. "Je n'affirmerais pas, assis à cette table aujourd'hui, que nous les avons convaincus que notre vision des choses est correcte", a-t-il toutefois concédé.

L'Iran a menacé de déclencher des représailles en cas d'attaque israélienne et s'est dit en mesure de "frapper les forces américaines partout dans le monde".

(Susan Cornwell, Tangi Salaün pour le service français) ((Reuters Messaging: ((paris.newsroom@reuters.com) (Service informations générales. 01 49 49 53 34))

 

La France est privée du pétrole iranien

AFP, L. 20 février 2012, 00h25

 

L'Iran a souhaité dimanche une reprise rapide des négociations nucléaires avec les grandes puissances, tout en annonçant l'arrêt de ses ventes de pétrole à la France et la Grande-Bretagne dans un geste symbolique répondant aux récentes sanctions européennes.

Téhéran "souhaite une reprise rapide des négociations et attend la réponse" du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) à la lettre envoyée mercredi par le négociateur iranien Saïd Jalili à la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi.

M. Salehi a estimé qu'il fallait "trouver un mécanisme permettant une solution gagnant-gagnant pour les deux parties", afin d'éviter un nouvel échec, après celui des négociations d'Istanbul en janvier 2011.

"Nous comprenons la position de l'autre partie et voulons lui donner la possibilité de sauver la face", a ajouté le ministre sans donner de détails.

Les négociations ont jusqu'à présent achoppé sur le refus de l'Iran de les focaliser sur le seul programme nucléaire iranien, ainsi que les 5+1 l'ont toujours demandé et que Mme Ashton l'a réaffirmé dans une proposition de reprise des discussions envoyée en octobre à Téhéran.

Les dirigeants européens et américains ont réservé un premier accueil prudent mais plutôt favorable à la lettre iranienne, qui ne comporte selon eux "aucune condition préalable" et constitue "un geste important".

Les Etats-Unis, Israël et plusieurs puissances occidentales s'inquiètent, en dépit des démentis de Téhéran, d'une possible dimension militaire du programme nucléaire iranien, condamné par six résolutions de l'ONU dont quatre assorties de sanctions ensuite renforcées unilatéralement par les pays occidentaux.

Une délégation de haut rang de l'Agence internationale de l'énergie atomique est attendue lundi à Téhéran pour une visite, la deuxième en moins d'un mois, destinée à essayer d'éclaircir les zones d'ombre du programme nucléaire iranien qui, selon l'AIEA, entretiennent le doute sur ses objectifs réels.

"Nous espérons obtenir des résultats concrets de cette visite. La priorité reste bien sûr la possible dimension militaire du programme nucléaire iranien mais nous voulons aborder tous les sujets importants", a déclaré à Vienne le chef des inspecteurs de l'AIEA, Herman Nackaerts.

Dans le même temps, l'Iran a annoncé l'arrêt des ventes de pétrole à la France et la Grande-Bretagne, qui ont fortement milité notamment en faveur de la décision prise par l'UE en janvier d'arrêter tout achat de brut à l'Iran d'ici l'été.

"Les ventes de pétrole aux compagnies britanniques et françaises ont cessé", a déclaré le porte-parole du ministère du Pétrole, en ajoutant que l'Iran allait "livrer (son) pétrole à d'autres clients".

Cette mesure, plutôt symbolique, ne devrait pas affecter directement ces deux pays. La France n'a reçu en 2011 que 58.000 barils de pétrole par jour de l'Iran -à peine 3% de sa consommation-, essentiellement en paiement de reliquats de contrats anciens dus à Total, alors que la Grande-Bretagne a pratiquement cessé ses achats.

Elle sonne en revanche comme une mise en garde à quelques gros clients européens, essentiellement l'Italie, la Grèce et l'Espagne, auxquels Téhéran a déjà menacé de cesser ses livraisons en réponse à l'embargo décidé par l'UE

Selon l'Agence internationale de l'Energie, l'Italie a importé en 2011 quelque 185.000 barils par jour de pétrole iranien (13% de ses importations), l'Espagne 161.000 bj (12%) et la Grèce 103.000 bj (30%).

Deuxième pays de l'OPEP, l'Iran produit 3,5 millions de bj et en exporte environ 2,5 millions, dont moins de 20% vers l'Europe et plus de 70% vers l'Asie.

Outre l'embargo pétrolier graduel contre l'Iran, les pays de l'UE se sont mis d'accord en janvier pour sanctionner sa Banque centrale afin d'assécher le financement de son programme nucléaire.

 

http://www.alterinfo.net

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